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Les 5 meilleures histoires de la semaine

Il est toujours bon, et nécessaire, de se tenir au courant des événements les plus importants de ces derniers jours, à la fois pour comprendre la réalité qui nous entoure, et pour pouvoir l'analyser, et ainsi comprendre comment les choses changent dans notre vie quotidienne. Voici un bref résumé des 5 nouvelles les plus importantes de la semaine dernière.
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1.      La tragédie du tremblement de terre s'intensifie en Turquie et en Syrie

Une semaine après le séisme massif qui a fait des ravages à la frontière turco-syrienne, le nombre de morts commence à se stabiliser et la véritable ampleur de la tragédie qui s'est produite aux premières heures du lundi matin commence à se faire sentir.

Les nouveaux chiffres officiels font maintenant état d'un total de 33 000 morts (29 700 en Turquie et 3 500 en Syrie respectivement). Le nombre de morts semble avoir été légèrement plus élevé que prévu, car les premières heures après le séisme sont passées, qui sont essentielles pour le sauvetage des survivants piégés sous les décombres.

D'autre part, l'aide internationale a été essentielle tout au long des premiers jours. L'aide fournie par les pays de l'UE, ainsi que par certains pays du Moyen-Orient, dans le cadre des efforts de sauvetage et de la construction de camps résidentiels temporaires pour ceux qui ont tout perdu, a été essentielle pour éviter que la situation ne devienne incontrôlable. D'autres gestes, comme l'assouplissement des sanctions économiques américaines contre le régime d'Al-Assad, sont destinés à aider à la reconstruction à moyen et long terme des zones touchées par le tremblement de terre.

L'hécatombe a été telle que le tremblement de terre semble avoir mis même la guerre en Syrie en veilleuse. Dans la région du Kurdistan turc qui borde le séisme, les forces kurdes ont annoncé un cessez-le-feu, accompagné d'un engagement à ne pas attaquer ni traverser les zones touchées par le séisme. Le comportement du groupe djihadiste à Ibid, un territoire contrôlé par des factions rebelles, semble être à l'extrême opposé. Hayat Tahrir al SahmLe gouvernement syrien menace de ne pas autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire, tant celle des organisations internationales que celle du gouvernement syrien de Bashar Al-Assad.

Les tensions géopolitiques typiques semblent également s'être apaisées entre la Turquie et ses voisins, la Grèce et l'Arménie, qui ont facilité le passage de l'aide humanitaire à travers leurs frontières habituellement strictes.

L'évolution de la situation au cours des derniers jours reste à voir. Le tremblement de terre a également provoqué de nouvelles tensions. En Syrie, elle ajoute aux malheurs d'une région tourmentée par la guerre ces dernières années, assiégée dans un no man's land par les forces gouvernementales, les rebelles et les milices turques. En Turquie, certaines sections de l'opposition accusent déjà le gouvernement d'être responsable de la mauvaise infrastructure, et certaines de ces entreprises de construction sont déjà mises à l'amende ou fermées.

2.      Les États-Unis et le Canada abattent jusqu'à 4 ballons dans leur zone aérienne

La semaine dernière, une nouvelle digne d'un film a attiré l'attention du présentateur. Les autorités américaines avaient prévenu de la présence d'un objet aérien non identifié dans leur espace aérien. Après l'avoir abattu, il s'est avéré que ce n'était autre qu'un ballon gonflable.

Ces derniers jours, les autorités américaines et canadiennes ont aperçu de plus en plus de ces objets, jusqu'à ce que le quatrième objet de ce type soit abattu dans le lac Huron, près du Michigan, lundi.

Alors que la confusion persiste, les services de renseignements canadiens et américains continuent de recueillir des informations sur les appareils et leur objectif. Il faut rappeler que la paternité de ces mêmes ballons a été provisoirement reconnue par la Chine, qui a déclaré qu'il s'agissait d'appareils fabriqués dans le but de recueillir des informations météorologiques, une explication qui n'a (évidemment) pas convaincu les États-Unis.

Dans d'autres nouvelles surprenantes, le gouvernement chinois lui-même a affirmé avoir découvert un autre objet aérien non identifié au-dessus de son espace aérien, cette fois au-dessus de la mer Jaune, près de Qingdao.

Ces développements mystérieux coïncident avec une augmentation des opérations militaires chinoises et japonaises, ces dernières avec le soutien et la collaboration directe des États-Unis, dans la mer du Sud de l'Asie de l'Est, un territoire de tensions et de différends géopolitiques depuis des décennies. Nous verrons comment cette escalade des tensions se déroule dans les semaines à venir.

 

3.      Les expéditions d'armes en Ukraine se compliquent

Un an après le début de la guerre russo-ukrainienne, le soutien en armes du pays dirigé par Volodomir Zelenski semble s'essouffler. Après des semaines de négociations tendues, et avec la pression des Américains, les Allemands ont cédé sur leur intention d'envoyer des chars dans le pays. LeopardLes deux parties sont considérées comme essentielles à l'évolution du conflit dans les semaines à venir.

Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Ce qui devait être une avalanche de soutien pour l'envoi de plus de 100 chars, principalement du Royaume-Uni, des États-Unis et de l'Allemagne, a été reçu avec une certaine froideur. Seule la Pologne, qui a maintenu une position résolument belliqueuse tout au long du conflit, le Portugal et le Canada ont rejoint l'initiative (et avec des contributions plutôt limitées).

De l'autre côté, des pays comme la Suède, l'Espagne, le Danemark et les Pays-Bas indiquent qu'ils sont prêts à aider, mais ne précisent pas quand ni comment. Cette attitude a provoqué un certain malaise en Allemagne, qui a déjà demandé une plus grande détermination.

Au vu de la situation et de l'offensive russe attendue fin février, que nous avons évoquée la semaine dernière, l'Allemagne a choisi d'envoyer également les anciens modèles de chars Leopard, avec un total de quelque 80 Leopard qui seront livrés plus tard cette année.

 

4.      Économie : Bruxelles est optimiste : l'Europe esquive la récession et prévoit une croissance plus élevée pour l'Espagne

Les tempêtes semblent se calmer. Depuis Bruxelles, il a été confirmé hier que le spectre de la récession a été écarté, même si c'est "à peine". Ainsi, le taux de PIB ne devrait pas baisser, mais augmenter de 0,9 %. En ce qui concerne l'économie espagnole, il semble que les prévisions s'améliorent également, prévoyant une croissance de 1,4 % (quatre dixièmes de point de pourcentage de plus que le 1 % prévu précédemment). Cela place l'Espagne parmi les pays qui connaîtront la plus forte croissance au sein de l'UE, devant, par exemple, l'Italie (0,8%) ou la France (0,6%).

Selon l'UE, les raisons de la croissance de l'Espagne au cours de cette année difficile marquée par la guerre ont été la reprise du tourisme (affaibli les années précédentes par la crise du COVID), une augmentation de la consommation privée, la modération de l'inflation et l'élan des plans de relance, qui ont facilité les investissements nationaux et étrangers sur le territoire ibérique.

Malgré tout, l'UE a souligné que l'optimisme ne doit pas devenir incontrôlable et entraîner des politiques contre-productives, comme des augmentations de salaire excessives, qui pourraient entraîner une hausse des prix.

Sur une note plus européenne, il y a aussi de bonnes nouvelles. L'UE semble supposer que nous avons atteint le plafond de l'inflation et que l'inflation commence à se modérer. De plus, les prix de l'énergie semblent également s'être stabilisés, facilités par une moindre utilisation de l'énergie en raison d'un hiver qui n'a pas été aussi rude que prévu.

Dans l'ensemble, les nouvelles prévisions économiques ont été accueillies avec un optimisme prudent à Bruxelles, qui note que "nous devons être prudents, mais nous sommes confiants", selon les mots du ministre des finances Pascal Donohoe.

 

5.    L'autoconsommation photovoltaïque double d'ici 2022

L'année dernière, une combinaison de facteurs a entraîné une augmentation sans précédent de l'installation de systèmes d'autoconsommation photovoltaïques. La montée en flèche des prix due à la guerre, combinée aux subventions de l'État. Next Generation semblent avoir accéléré la transition vers ces nouvelles formes de consommation.

Rien que l'année dernière, il y a eu plus de 200 000 installations en Espagne dans des foyers et 23 000 dans des entreprises. Ces chiffres font passer le nombre de foyers équipés de cette technologie à 300 000, ainsi que 54 000 entreprises. On estime que la capacité de production d'énergie atteindrait presque 2 % de la demande nationale.

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